mercredi 25 janvier 2012


b) Les conséquences de la coupe du monde de rugby sur les discriminations

La coupe du monde de rugby  organisée en Afrique du Sud n’est pas un hasard. Elle a servit d’arme à Mandela pour tenter de ressouder la population et d’achever cette vieille guerre intestine.
Les springboks ne sont pas annoncés favoris dès le match d’ouverture face à l’Australie le 25 mai 1995. Pourtant ils le remportent par 27 à 18 sous la houlette de leur capitaine François Pienaar. La première rencontre est un succès.
La suite de la compétition est un franc succès. Les springboks passent les quarts de finale contre les Samoa 42-14. Puis la demi-finale face à la France 19-15 et enfin la finale le 24 Juin 1995 contre les All Blacks de Jonah Lomu sur le score de 15-12 à Ellis park. Après le coup de sifflet final, Mandela descend sur le terrain et vient donner la coupe à François Pienaar. 


Le stade remplit de noirs et de blancs l’acclame et hurle « Nelson, Nelson ». Après cet événement l’Afrique du Sud sera nommé le pays « Arc-en-ciel » car on y trouve des gens de « toutes les couleurs unis » (ceci reste un symbole et pas une vérité générale). Les conséquences  de cet événement sont mitigées. Il aura permit à l’Afrique du Sud de se faire connaître au niveau international.  Au niveau social on ne peut pas dire qu’il n’y  a  pas eu  d’effet. Les relations se sont « apaisées ».  Les blancs s’entendent mieux avec les noirs, encore, ceci est éphémère car des  tensions subsistent : les noirs restent entre noirs et les blancs entre blancs et la cohabitation entre les différentes ethnies ne s’est pas nettement améliorée (ex : 79% des postes à responsabilités sont occupés par les blancs. Source : Lejdd.fr en 2010).  On peut donc conclure que le rugby et la coupe du monde n’ont eu un effet que durant la compétition. Nous allons voir maintenant si le sport est  une solution pour résoudre certaines discriminations qui sont courantes dans notre société.

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